Michel Galliot, peintre. Enfin, c'est ce qui est marqué sur ma carte professionnelle. Les marchands de tableaux me disent "inclassable". Néo-classique pour les uns, baroque pour d'autres, kitch peut-être, moderne sûrement. J'en ai l'ambition. De fait, une fois peintes, je martyrise mes toiles au point de les découper au scalpel pour en recomposer le thème par collage sur bois. D'un damier multicolore surgit un tournesol*, une cathédrale*, un masque*, délibérément déstructuré pour mieux exciter l'imaginaire. Un visage aussi, mon thème de prédilection. Inconnu ou grande figure de notre histoire universelle, je revisite l'art du portrait. L'histoire personnelle de mon modèle s'inscrit dans les cases de l'échiquier, le passé recomposé, en somme. Collages, transferts, incrustations se mêlent sans complexe à l'acrylique dont j'ai fait mon médium. Alors peintre ? Allez savoir...
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